Voilà une bonne nouvelle qui fait sauter de joie dans leur canapé tous les citoyens hexagonaux porteurs d’un contrat d’assurance, alors que juillet vient d’étaler ses chaudes couleurs sur le calendrier. Allez, c’est parti : tout de suite, le cœur de l’affaire !
C’est reparti pour un tour : Encore du neuf dans l’assurance ce mois-ci !
Écoutez donc ça ! Après le déploiement de la fameuse « résiliation en trois clics » qui a causé bien des migraines aux compagnies d’assurances le mois dernier, c’est maintenant au tour des clients de faire la danse du ventre ! En effet, à partir de ce mois, fini les contrats d’assurance enchaînés pour une année complète après leur souscription. C’est une avancée majeure, grâce aux efforts du CCSF (Comité consultatif du secteur financier) de notre chère Banque de France et ce, suite aux signaux d’alarme du lutin de l’assurance, j’ai nommé Arnaud Chneiweiss.
Grâce à cette dose de liberté fraîchement injectée, les contrats de protection juridique, de garantie d’accident et ceux liés aux petites bêtes à quatre pattes peuvent maintenant être tranchés à n’importe quel moment. Et quand je dis « contrats », je parle là d’une quarantaine de millions de contrats ! Hier, seule l’assurance voiture et maison avait ce privilège. Et il y a quatre ans de cela, les assurances santé ont rejoint le club. Ces dernières années ont vu l’annulation à tout moment de l’assurance emprunteur depuis 2022.
Et sinon, quid des contrats qui résistent à une résiliation à volonté ?
Néanmoins, tous les contrats d’assurance ne sont pas concernés par cette bienheureuse flexibilité. Les assurances prévoyance comme celles couvrant le décès, l’incapacité, l’invalidité, restent insensibles à cette réforme. Il en est de même pour les contrats liés aux nouveaux modes de transport reliés aux trottinettes électriques et vélos. Cette mesure devrait néanmoins diminuer le nombre de disputes entre les compagnies d’assurances et leurs clients.
À ce propos, Arnaud Chneiweiss souligne : « Pas mal de saisines ces derniers mois, plusieurs milliers pour être exact. En 2019, ils étaient à peu près de 15 000 avant de croître jusqu’à 21 500 l’an dernier ». Une montée en flèche en partie due à la réforme sur le traitement des réclamations qui s’applique depuis le début de 2021 sur notre territoire. En effet, cette mesure contraint les assureurs à répondre aux réclamations dans un délai maximum de deux mois.