Le monde des affaires nécessite toujours un capital de départ pour les entreprises qui désirent se lancer pour la première fois. À cet effet, lorsque les entreprises démarrent leurs activités, elles ont généralement besoin de fonds externes des partenaires ou de tiers à l'instar des banques et des établissements financiers. En effet, la liquidité générée par leurs activités principales ne répond pas toujours aux besoins du financement, notamment pour les investissements réalisés. Il existe à cet effet une panoplie de façons de soutenir en matière de la finance d'une entreprise. Il est donc nécessaire de savoir comment prêter de l'argent à une entreprise.
Prêter de l'argent à une entreprise par le compte courant
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Dans l'éventualité où une entreprise aurait besoin de plus d'argent, le partenaire peut en prêter. Tout ce que ce dernier doit faire se résume à remettre le chèque ou de le virer sur le compte bancaire commercial de la compagnie en question. Cette opération financière correspond à un dépôt d'une somme d'argent sur le compte courant de l'entreprise. Lorsqu'il y a plusieurs partenaires, il est préférable que chaque participant au capital de la structure apporte une part correspondant à l'apport de son montant participatif. Ainsi, un associé qui détient en guise d'illustration 70 % du capital peut prêter à l'entreprise 70 % de l'apport total en capital du groupe partenaire. Le montant en question est crédité sur le compte courant de la société. Il apparaît à ce stade un supplément dans l'actif de l'entreprise. Il en résulte qu'il y a plus de dettes entre l'entreprise et ses partenaires.
Par ailleurs, si d'aventure aucune mention n'est faite, le montant du prêt peut être remboursé au partenaire qui a fourni les fonds. Une entreprise a la possibilité de bloquer son compte courant, c'est-à-dire qu'elle peut empêcher le prêteur de reprendre son prépaiement à tout moment. Dans ce cas, il peut être remboursé dans le délai le plus court (jusqu'à 3 ans) après avoir conservé au moins un certain montant. Du point de vue du système héréditaire, le compte courant est la dette envers les actionnaires et le compte de la société qui reçoit l'argent prêté. Par conséquent, parmi les actifs des actionnaires figurent des éléments positifs ainsi que des droits de ladite société.
Il existe bon nombre d'avantages pour les individus qui prêtent de l'argent à leur entreprise par un dépôt sur le compte courant. De façon pragmatique, il vaut mieux définir les intérêts payés par l'entreprise partenaire. Pour les entreprises, les intérêts fournis à leurs partenaires équivalents à l'enregistrement des dépenses ou charges. Cela réduira les résultats et donc les impôts sur les sociétés. Le taux d'intérêt qui peut être déduit du revenu d'entreprise est publié chaque trimestre. Les revenus perçus par les partenaires doivent être enregistrés dans leur impôt sur le revenu et générer des cotisations sociales et des impôts.
De plus, pour les partenaires, les intérêts perçus sur leurs comptes courants sont considérés comme une rémunération. Toutefois, ces derniers n'incluent pas les charges sociales qui devraient être payées si l'argent reçu est assimilé à une rémunération de la direction ou du président. Il n'y a pas de contribution à l'assurance médicale, à la pension ou aux allocations familiales. Par conséquent, cet aspect peut être adjoint à la revalorisation du salaire des entrepreneurs. Toutefois, d'autres moyens pour prêter de l'argent à une entreprise sont accessibles.
Le prêt sur le capital d'une entreprise
La souscription au capital initial ou à l'augmentation de capital de la société présente une pléiade d'avantages. Il y a en l'occurrence de ceux qui suivent :
- L'octroi sur le capital favorise l'acquisition de droits politiques (droits de vote) ou financiers (droit de recevoir des dividendes).
- Si les titres reçus sont vendus en échange d'une souscription, alors des plus-values peuvent être constatées, et si les conditions sont remplies, les ajouts sont alors autorisés
- En vue de bénéficier de la déduction fiscale, l’augmentation du capital social peut renforcer la réputation de l’entreprise.
Cependant, l'apport en capital est soumis à des contraintes de formalisme très strictes comme l'obligation de convoquer une assemblée générale extraordinaire des actionnaires ou encore la nécessité d'obtenir un pacte d'actionnaires. Dès lors, les grands actionnaires peuvent s'y opposer. De plus, il est difficile pour le contribuable de récupérer son argent. Par conséquent, la somme peut être bloquée.
Le prêt interentreprises et le financement participatif
Le moyen le plus naturel de bénéficier de l'injection de liquidités est le crédit bancaire. Cependant, les banques ont été très prudentes dans le financement des entreprises. Par conséquent, il est nécessaire de mener à bien un projet particulièrement crédible et de disposer d'une grande quantité de fonds propres.
La loi Macron autorise les prêts interentreprises. Par conséquent, à compter du 1er janvier 2016, une entreprise peut emprunter auprès d'une autre entreprise qui n'a aucun lien capitalistique avec elle. Néanmoins, ces prêts doivent respecter certaines conditions très strictes comme :
- la durée du prêt est très courte (maximum 2 ans)
- l'entreprise doit maintenir des liens économiques
- le prêt est réservé aux très petites entreprises
- la société de prêt doit être une SA ou une SARL et avoir un excédent de trésorerie.
En ce qui concerne le financement participatif ou crowdfunding, il se développe de plus en plus. Il suffit de quelques clics, et les internautes peuvent investir dans des projets sur de nombreux sites Web. Le montant payé peut avoir une relation correspondante. Il peut s'agir de participer à des bénéfices futurs, fournir des produits ou des services gratuits.
Les business Angels et les fonds d'investissement
Les business Angels sont des personnes physiques, généralement bien éduquées et aisées, qui donnent des fonds à l'entreprise, à son expertise et au réseau. Par conséquent, ils constituent un véritable partenaire entrepreneur et participent au développement de l'entreprise avec des revenus futurs. Il faut noter que tous les business Angels ne sont pas intéressés par les sociétés d'investissement providentielles. Pour cela, ils investissent souvent dans des entreprises innovantes à fort potentiel de croissance. Les sociétés plus conventionnelles auront du mal à attirer ce type d'investisseurs.
Quant aux fonds d'investissement, ce sont des solutions réservées aux entreprises ayant de forts besoins de financement. Les fonds d'investissement sont des personnes morales et leur capital est contrôlé par de nombreux investisseurs privés ou publics. Ils investiront dans le capital des petites et moyennes entreprises pour financer leur développement et rémunérer les souscripteurs. Ainsi, afin de s'assurer que la rémunération de ses membres est acceptable, le fonds sélectionnera les entreprises dans lesquelles il investira et les accompagnera. Cela sera manifeste par l'achat de nouveaux outils, l'embauche de collaborateurs talentueux entre autres actions.